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Sam Palavas

7 juin 2011

mi tic ou meetic ?

Mon histoire avec internet a commencé en 2003, quand je suis rentrée en france après presque 17 ans d'exil volontaire, à vivre dans les hôtels, entourée de milliers de personnes, jamais seule, et surtout toujours en activité physique et amoureuse.....

En 2002, retour en france, job trouvé, voiture et appart aussi il me manquait le troisième élément...à savoir l'amour. Entre le tee-shirt imprimé JE CHERCHE UN HOMME et mettre une annonce sur internet sur un site de rencontre mon choix a été vite fait. Et c'est comme ça que je découvrais les listes interminables de tous ces citoyens en quête de l' âme soeur. Entre les heures passées à tchatter avec Philippe08 ou Victor69, toutes mes soirées étaient bien remplies mais mon lit bien vide. Il a fallu que je passe au deuxième acte, avoir un rendez vous réel, car les échanges virtuels commençaient à me fatiguer, surtout qu'une fois éliminé ceux qui voulaient que je me mette nue devant l'écran (non mais ça va pas la tête) et ceux qui écrivaient comme des enfants de cm2, le choix était restreint.

Un beau jour je me décidais à rencontrer un homme qui se décrivait PAS MAL physiquement, aux propos corrects par tchat et aux discussions assez poétiques et lyriques. Me voilà donc sur mon 31 pour rencontrer celui que j'imaginais (d'apres sa description personnelle) grand, brun, mince bref georges clooney.....J'avais choisi un lieu public pour prendre un café en me disant que si le charme opérait on dinerait ensuite au meme endroit, et si ce n'était pas le cas et bien le café suffirait.

 

19h30, le coeur battant la chamade comme un premier rendez vous, j'attendais impatiente de voir entrer ce bel homme. Oh non mes yeux s'arrêtent sur une silhouette qui s'avance tel un guerrier vers moi....Ma premiere pensée fut OUF JE NE CONNAIS PERSONNE DANS CE BAR, et la deuxieme fut QUEL FUMISTE.

Grand, il avait du l'être quand il était dans la cour de l'école à 10 ans....cheveux ? absents

sourire édenté....bref la poésie de ces tchats s'est effacée en même temps que mon sourire puiqu'il a hésité à me demander si j'étais bien Moi.....Je n'avais pas tout perdu car finalement j'étais quand même face à une légende, mais plutôt SIM que GEORGES.....

Tout en restant polie et courtoise j'ai bu mon café en essayant de trouver ne serait ce qu une bonne raison pour diner avec lui mais non je ne pouvais pas.....trompée sur la marchandise aurait dit un bon ami poète.....

Et délicatement, avec la gentillesse qui me caractérise, j'ai pris congé de ce premier rendez vous mythique, oups pardon MEETIC, en me jurant que pour les prochains je demanderais une photo avant.....et c'est ce que j'ai fait....je sais que c'est moche, qu'il n'y a pas que le physique qui compte....et blablabla et blablabla....mais même pour boire un café je pense qu'il faut être motivée.

La suite de ces rencontres lors d'un prochain message....il y en a des cocasses et tout en respectant leur anonymat je vous ferais de belles confidences....a bientot

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20 mai 2011

Passé simple, présent composé ou futur ?

Quelle est la femme qui, un matin, ne s est pas dit "Mais qu est ce que je fais là ?"

Je suis de celles qui régulièrement font des bilans.....au propre comme au figuré (et oui étant hypocondriaque chronique j'adore me faire sucer le sang pour savoir si tout va bien).D'ailleurs c'est incroyable mais j'ai du aimé un vampire dans une autre vie car je n'ai aucune crainte que l'on me prélève ce liquide rouge qui sort de mes veines mais gare à vous si vous essayez d'y injecter quoique ce soit.

Mais en ce moment ce sont des bilans sur mes rêves, sur mes amours passés, mes désillusions, et mes illusions, et mon présent.

Lors de mon dernier passage chez cette chère (au propre comme au figuré aussi) dame de l'âme, c'est le nom que je donne à ma psy, celle ci me faisait remarquer que je vivais dans le passé et dans le futur mais guère dans le présent. AH ! me suis je exclamée. Le problème est que le présent quand j'y pense me donne envie de faire des retours en arrière ou des bonds en avant.....houlala c'est pas gagné....

Bref, serais je la seule qui se pose donc ces questions ? vous n'avez jamais envisagé que vous pourriez être dans un autre endroit, avec une autre personne, vous n'avez jamais pensé que ce serait le nirvana de tout plaquer et de partir dans un pays inconnu où vous auriez tout à recommencer, à revivre une autre histoire, vous faire de nouveaux amis, où personne ne saurait rien de vous, où vous auriez le loisir de vous inventer une autre vie, un autre passé...? ou bien de rentrer dans une salle de cinéma et l'on vous projecterait le reste du film de votre vie, et bien moi, ça m'arrive de penser à tout ça.....en général le matin en me levant, souvent au petit déjeuner quand je regarde mon mari qui fait ses mots fléchés et qui en général à toutes ces questions (vitales pour moi), me regarde et me dit "mais comment fais tu de bon matin pour te masturber l'esprit ainsi ?"

Je crois qu'il oublie quelquefois que je suis tout simplement UNE FEMME

24 septembre 2010

Pensées d' Automne

C'est l'automne, la saison des feuilles mortes qui se ramassent à la pelle, ou au rateau.....

Dans le mot AUTOMNE, moi j'entends Monotone.....

Les jours se font plus courts, les nuits plus longues....

Dans le mot AUTOMNE, j'entends aussi Pardonne....

Pardonne à ceux qui ne sont plus là de te laisser ce grand vide au fond de toi.....

Dans le mot AUTOMNE, j'entends fredonne.....

Chante la vie, chante l'amour, l'amitié et cela tous les jours.....

Dans le mot AUTOMNE, j'entends pomme....

Pomme d'api,Pomme d'amour, Pomme toujours.....

Enfin dans le mot AUTOMNE, j'entends homme.....

Homme du jour plus long, des nuits plus courtes mais toujours en amour

20 novembre 2009

TO FOOT I FOOT FOUTAISES....

Quelle polémique, dans les journaux, sur les radios, tout le monde en parle, mon dieu la france a triché, à bas les français. Personnellement, le foot a un aspect franchouillard qui me touche, mais de la à en faire des tonnes. Derrière le geste de thierry henry il y a celui qui se dit LA FIN JUSTIFIE LES MOYENS, il y a celui qui confond tout et se dit C EST LA FAUTE A SARKOSY, et puis il y a celui, qui, comme moi, se dit qu' après tout si la FIFA avait des c......(excusez cette abréviation) on rejouerait le match. Mais comme les français n'ont,  en général, pas de c..... à part pour râler, et j'en suis une je vous rassure, et bien ce match est définitivement gagné et la france ira en afrique du sud.

J'écoutais la radio ce matin en partant travailler, j'aime europe 1, car fogiel de bon matin me réveille, et j'entendais encore et encore parler du foot et juste après, ce mini sondage : 20 000 enfants sont maltraités en france. Et puis tout de suite après, de nouveau, le foot.

20 000 enfants maltraités c est quand meme plus important qu'une main baladeuse ? alors dans ma voiture, le long de la plage, je me suis arrêtée et j'ai eu les larmes aux yeux en pensant que tous ces politiciens, tous ces journalistes ne feraient jamais lever des foules dans un stade, ne feraient jamais autant de bruit, pour ces enfants que pour 11 malheureux joueurs payés des fortunes.

Le foot, opium du peuple ? Une main qui aurait du se poser ailleurs que sur un ballon est elle plus importante qu'une main qui n'aurait pas du se poser sur un enfant ?

En tout cas JEUX DE MAINS JEUX DE VILAINS

14 novembre 2009

LE CHOIX DU MAITRE

J'étais là, posée au milieu de ces étrangers, étrange mélange de masques et de capes, dans un décor assez féerique, où se mêlait le rouge et le noir. La lumière des chandeliers apportait de la chaleur dans ces hautes et larges pièces du château. J'attendais ce moment depuis des mois,  préparée longuement en appliquant les règles que l'on m' avait indiqué. Car ce soir, c'était le grand soir, LE CHOIX DU MAÎTRE.

Certaines initiées m' avait expliqué que le Maître ne venait que très rarement dans ce château, mais quand il apparaissait c'était pour choisir une nouvelle esclave, sa nouvelle proie, sa nouvelle moitié. Et, je voulais que ce soit moi. J'étais anxieuse, hors le fait de me retrouver à moitié nue sous ma cape en dentelles, je tremblais à l'idée de ne pas être choisie. Et, si je ne retenais pas son attention, si son regard ne croisait pas le mien ?

Un roulement de tambour fit se tourner toutes les têtes vers le grand escalier central. Il était là, debout, royal, superbe dans un costume blanc, avec sa chevelure noire, épaisse et un grand masque qui lui cachait une grande partie du visage. D'un seul mouvement les hommes se poussèrent pour laisser la place aux femmes qui, elles, s'avancèrent à l'unisson. Toutes formaient un grand cercle et elles se mirent à tournoyer, à danser, on aurait dit un ballet orchestré par le désir, par les frissons. A mon tour je me mis à danser, tout en épiant Le Maître, qui, doucement descendait les marches de l'escalier, une main sur sa cravache et l'autre sur son masque. A la dernière marche, la musique s'arrêta. On sentait que tout était préparé, calculé minutieusement, c'était une cérémonie bien huilée.

Les hommes s'avançaient maintenant vers leurs compagnes et enlevaient tour à tour leurs capes ou manteaux, dénudant ainsi leur moitié qu'ils offraient ce soir au Maître. Pour celles qui n'étaient pas accompagnées et dont je faisais partie, une femme toute de noir vêtue venait nous dénuder. La fraîcheur de la pièce avait fait place à une chaleur palpable dans le corps de chacune des femmes.

Il s'avança doucement, soulevant les cheveux d'une, fixant le regard d'une autre, puis il s'arrêta devant moi et me prit la main. Je sentais le sol se dérober sous mes pieds, mon coeur battait la chamade, mes pupilles dilatées devait lui transmettre mon émoi et mon attente. Je le vis sourire, portant ma main à sa bouche pour lui donner un baiser doux et fort à la fois. Le Naître m'avait choisi.

La femme au masque noir me remit alors ma cape sur les épaules et me dit de la suivre. Ce que je fis.

Après avoir traversé des couloirs interminables, nous voici enfin arrivées devant une grande porte de bois aux ferrures d'argent. Elle me fit passer devant elle et me fit signe de m'asseoir devant la cheminée. Quand la porte se referma derrière elle, je n'avais plus de tremblement, j'étais dans l'expectative de la rencontre. Cette rencontre que j'avais rêvé des nuits entières, que j'avais espéré toute une année. Un homme habillé en valet entra et posa deux coupes de champagne sur le guéridon, sans un mot, un fantôme aux longs habits dorés. Puis, il entra, sans un mot, il enleva sa cape et son masque et je vis ses yeux, des yeux noirs et perçants. Il me fouillait, m'analysait, me questionnait sans une parole, seulement du regard. Je voulais parler mais il m'en empêcha, mettant son gant sur mes lèvres. Doucement, il me releva, me fit tournoyer autour de lui, admirant mes courbes et mon corps qui se dévoilait à travers ma robe de soie.

Lentement, il défit la seule bretelle qui retenait ma nudité et j'étais là, nue devant lui, dans cette immense pièce dos à la cheminée qui cuisait mes reins. Il me dit de m'agenouiller, je sentais la froideur de sa cravache sur ma croupe qui se dressait peu à peu. Je sentais ses doigts dans mes cheveux qui se crispaient à la cadence de mon corps qui se pliait, se repliait. Il défit d'un geste sec et brutal son manteau, il me redressa violemment et écrasa ses lèvres sur les miennes. Son baiser était tendre et violent, sauvage et doux, je vacillais dans ses bras, mon corps attendait plus, mes sens étaient aiguisés au plus haut point et je sentais le plaisir coulait à l'intérieur de mes cuisses.

Il m'entraîna jusqu'au lit que j'avais ignoré, posé dans un coin de la pièce caché par des tapisseries chinoises. Un grand lit à baldaquin aux couleurs vives et chaudes. Sans un mot il retira ses habits, se dénudant à son tour. Il était beau, grand, puissant, musclé et je sentais peu à peu ses baisers et ses caresses plus douces, plus tendres. Chaque coin de ma peau était explorée, caressée, embrassée, je m'enflammais sous ses mains. Voulant partager cette douceur, je tentais à mon tour de le caresser mais il m'arrêta net, c'est lui qui décidait et moi qui obéissait.

Notre nuit fut longue, à la fois tumultueuse et calme, douce et violente, folle et sage. Je connus sous ses mains les plus tendres caresses, les plus fougueux baisers, les plus grandes exigences. J' étais sa poupée, son objet, sa princesse, son esclave. Et j'ai aimé cela, j'ai aimé être à la fois caressée, manipulée, cajolée, renversée, n' être qu'un corps sans âme pour renaître de tous mes sens, de toute ma passion. Cette passion charnelle qui me dévore, qui me bouffe, qui tord en deux mon corps. Ne plus penser, se laisser faire, obéir, oublier, se perdre, se retrouver.

Puis le jour s'est levé, je me suis réveillée seule dans ce grand lit vide, où une bataille charnelle avait eu lieu toute la nuit. Je me sentais fatiguée, le corps engourdi, mais si heureuse, si épanouie, les yeux brillants et les sens aiguisés. J'étais fière, grandie par toute cet amour charnel que la nuit m'avait apporté, j'avais été LE CHOIX DU MAÎTRE

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14 novembre 2009

SIRENE OU BALEINE

l y a quelques jours, dans une ville en France, une affiche, avec une jeune fille spectaculaire, sur la vitrine d'un gymnase, disait : «  CET ÉTÉ VEUX-TU ÊTRE SIRÈNE OU BALEINE ? » .


Il paraîtrait qu'une femme d'âge moyen, dont les caractéristiques physiques ne sont pas connues, a répondu à la question publicitaire en ces termes :

 
Chers Messieurs : Les baleines sont toujours entourées d'amis (dauphins, lions marins, humains curieux). Elles ont une vie sexuelle très active, elles ont des baleineaux très câlins qu'elles allaitent tendrement. Elles s'amusent comme des folles avec les dauphins et s'empiffrent de crevettes grises. Elles jouent et nagent en sillonnant les mers, en découvrant des lieux aussi admirables que

la Patagonie

, la mer de Barens ou les récifs de Corail de Polynésie. Les baleines chantent très bien et enregistrent même des cd. Elles sont impressionnantes et  n'ont d'autres prédateurs que l'homme. Elles sont aimées, défendues et admirées par presque tout le monde.

 
Les sirènes n'existent pas ! ET si elles existaient elles feraient la file dans les consultations des psychanalystes parce qu'elles auraient un grave problème de personnalité « femme ou poisson ? ». Elles n'ont pas de vie sexuelle parce qu'elles tuent les hommes qui s'approchent d'elles. Ils feraient comment d'ailleurs ?! Donc elles n'ont pas non plus d'enfants. Elles sont jolies, c'est vrai, mais isolées et tristes. En outre qui voudrait s'approcher d'une fille qui sent le poisson ? Moi c'est clair, je veux être une  baleine !


 

PS : À cette époque où les médias nous mettent dans la tête l'idée que seulement celles qui sont minces sont belles, je préfère profiter d'une glace avec mes enfants, d'un bon dîner avec un homme qui me fait vibrer, d'un café avec des gâteaux avec mes amis. Avec le temps nous gagnons du poids parce qu'en accumulant tant d'information dans la tête, quand il n'y a plus d'autre emplacement, il se redistribue dans le reste du corps, donc nous ne sommes pas grosses, nous sommes énormément cultivées.. A partir d'aujourd'hui quand je verrai mes fesses dans un  miroir je penserai, mon Dieu, que je suis intelligente... 


 

12 novembre 2009

ELLE ET MOI

Elle, elle est douce, sereine, calme, jolie, ne dit jamais non, est la fée du logis, aime autant que son coeur lui permet.

Moi, je suis agressive, révoltée, moche quand je veux, je dis toujours non, marre du ménage, nerveuse et n'aime que quand j'ai envie d'aimer.

Et nous vivons ensemble quotidiennement. Nous nous affrontons, journalièrement nous nous détestons, nous nous combattons mais aucune des deux ne se soumet à l'autre et, de ce fait,ni l'une ni l'autre ne sortons gagnantes de ce combat fatiguant, éreintant, et poignant.

La recette de la tranquilité, serait peut etre qu'une des deux disparaisse à jamais ? Un mixte des deux serait l'idéal mais l'on sait, que l'idéal n'existe que dans les rêves...

Alors il reste la fuite, la fuite en avant, en poussant sur l'énergie que ce combat engendre, l'énergie négative et quelquefois positive qui font que de temps en temps ELLE et Moi sommes en paix. Mais si peu de temps sur la durée, ce ne sont que quelques minutes dans un océan de jours et de nuits.

Ne plus penser, s'envoler et ne plus penser, rester seule dans l'immensité, qui te donne la sérénité....tiens ce sont des paroles de chanson mais qui sont tellement vraies en ce moment.

Elle et Moi, c'est une histoire d'amour qui, un jour finira. Une histoire de passion qui s'éteindra par fatigue morale. Un jour, un psy m'a dit que chaque individu avait en soi 5 entités au minimum, si je fais le compte, j'en ai deux bien présentes et au moins 3 ou 4 qui se réveille de temps en temps. Mais les deux grandes sont tellement fortes qu'elles n'ont pas droit à la parole.

Elle et Moi, c'est peut être le Bien et le Mal, l'Ange et le Démon, l'Enfer ou le Paradis ?

11 novembre 2009

RESISTER

Résister à l'envie, à la tentation. Vaste programme quand on a pas trop de volonté. Mais il y a la conscience, cette foutue conscience qui fait que, dans une petite partie du cerveau, on a le NON IL NE FAUT PAS. Non tu n'as pas le droit, tu ne dois pas, la vie est faite de non. Et, moi j'ai envie de dire, de crier OUI OUI OUI.

Oui à l'envie de tout plaquer, de partir vers un continent inconnu où je pourrais tout recommencer, tout revivre, ne plus subir ni résister mais laisser aller. Le fameux LAISSER PRISE dont parle tous les psychologues, il faut se laisser aller à ses émotions, mais quand je me laisse aller à mes émotions, que je laisse parler mon coeur, je fais du mal à ceux qui m'aiment. Donc comment faire ? apprendre à parler en langage non douloureux, tiens voilà une bonne idée, inventer une langue non douloureuse où à la place de dire RAS LE BOL DE TOI on trouverait des mots qui diraient la même chose mais qui seraient indolores. Mais je délire, cela n'existe pas et puis quand on souffre, quand on a mal au plus profond de soi, ne cherche t'on pas à faire souffrir l'autre aussi, réflexe égoiste certes mais tellement bénéfique, en tout cas sur le moment.

Une femme en colère, voila ce que je devrais écrire, JE SUIS UNE FEMME EN COLERE. En colère contre moi, contre lui, contre le passé qui conditionne le présent, contre l'avenir que j'imagine comme le présent.

En colère de ne pas avoir le courage, pour ne pas dire autre chose, de tourner les pages de ce livre lu et relu, dont je connais la fin, enfin je pense la connaitre. En colère contre cette mélancolie, cette nostalgie qui dès le matin occupe mon esprit et qui ne l'abandonne que dans tres peu de moments.

J'aurais du, j'aurais pu, si j'avais eu, si j'avais su, si j'avais pu, bref toujours et toujours regarder derrière n'est sùrement pas la meilleure méthode pour avancer, certains disent que les erreurs du passé permettent de ne pas les reproduire, c'est faux, archi faux, en tout cas pour moi.

Et puis penser que les années passent, que certaines choses auxquelles on révait ne pourront pas être réalisées, c'est triste. Alors, me direz vous pourquoi y penser? logique implacable certes mais c'est difficile de fermer le robinet des pensées.

Tenez par exemple, ce matin, et sans abus d'alcool ou autres drogues illicites, je pensais à une chose amusante. Si on remplaçait le mot AIMER par le mot PETER, vous imaginez les dialogues :

Excuses moi j'ai aimé, j 'ai pas fait exprés, te mets pas dans ces états là.....

Tu sais je te pète beaucoup, à la folie.....

Est ce que tu me pètes ? et comment ? et beaucoup ?

Dialogues de fous rieurs...drôles de pensées quand même à 6h00 du mat sur un thé brulant et deux tartines qui me regardent en se disant 'quand elle veut elle nous mange'.

Enfin, c'est le jeu ma pauvre lucette, comme dirait quelqu'un que je connais....Penser, pleurer, souffrir, c'est toujours la vie qui continue.

9 novembre 2009

Les Mois qui ne sont pas les miens....!

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais il y a des Mois que j'aime plus que d'autres. Par exemple, le mois de Novembre, je le hais. C'est le mois des Morts, des défunts, jour mortel où, en général il pleut, jour où certains allument une bougie toute la journée, histoire de penser à un disparu, jour où les fleuristes en profitent pour augmenter le prix de leurs fleurs horribles, les chrysanthèmes....rien que le nom déjà me plombe le moral.

C 'est le mois de l'anniversaire de mon père. Il aurait eu 76 ans cette année si il n'avait pas eu la mauvaise idée de partir il y a 25 ans. C'est le mois de fin de saison au boulot, le mois où tout tombe, les feuilles des arbres, les cheveux de ma tête, entre parenthèses il parait que c est chez tout le monde, ce qui me rassure qu' à moitié mais bon faut faire avec, c est le jeu ma pauvre lucette....

Bref vous l'aurez compris, vivement la fin du mois. Autres mois qui me pèsent, le mois de janvier, il fait froid, il est long et puis tous ces voeux de bonne année par des gens qui se moquent complètement déja de mon année précédente...pfff

Moi, j'aime les mois où les bourgeons renaissent, où la nature recommence son cycle d'épanouissement, où les gens sont colorés par le soleil, où leurs yeux brillent car il fait bon le soir au coucher du soleil, s'éterniser à une terrasse en voyant le coucher du soleil, sans avoir trois pulls sur soi. Ce qui est plus glamour il faut l'avouer.

Les mois où je ne pense pas, où le rythme effréné de la saison touristique ne me permet pas de souffler, de me poser des questions. Les mois où fatiguée de mes journées, je m'écroule en trouvant normal que mon mari ronfle avant moi. Bref vous l 'aurez compris les mois où l'inactivité est présente je suis pas au top, et ceux où je n'ai pas une minute à moi sont des mois bienheureux.

Le comble de cette histoire est que les mois où je n 'ai pas de temps à moi, je pense avec délectation aux mois d'hiver où je pourrais faire ce que je veux, quand je veux, et puis quand ils arrivent, je panique.

ET MAINTENANT QUE VAIS JE FAIRE ? DE TOUT CE TEMPS QUE SERA MA VIE ? DE TOUS CES GENS QUI M INDIFFERENT......

5 octobre 2009

JE ME DECORPORISERAIS QUAND TU TE DECORPISERAS AUSSI

Je sais que c'est difficile à croire mais il y a des jours où je ne touche pas terre, où alors si peu.

Ces jours là sont de grands moments de solitude, d'abandon car il m'est trés difficile de décrire une situation, un état, que personne ne peut expliquer, ne peut comprendre. Moi je sais. Je sens que la terre se décroche de mes pieds petit à petit, je sens que mon corps perd peu à peu de sa tenue, de son poids (si seulement cette dernière manifestation pouvait être bien réelle). Je marche mais je suis seule, ce ne sont que des ombres ou des formes qui n'ont pas de contour qui me croisent, qui m'entourent. Je ne contrôle plus rien, si je marche : je bouscule, j'écarte de mon chemin quiconque l'entrave. Si je suis au volant, je roule de plus en plus vite afin d'atteindre le plus rapidement mon point de chute. Je deviens alors dangereuse pour moi et pour autrui.

C'est à ce moment bien précis que la crise d'angoisse, la vraie, la dure, arrive triomphante. Youppee, elle a encore gagné. Mes mains sont moites, je ne sens plus mes jambes, je ne visualise plus rien, mon regard ne se fixe sur rien qui puisse me faire rester sur terre. Non là haut, ils sont plus forts, ils m'appellent, je ne sais pas pourquoi , mais ils m'appellent. Au lieu de me poser, des les écouter, de les ressentir, je panique, fouille fébrilement dans mon sac à la recherche de mon anxiolithique 'MON TELEPHONE PORTABLE". Vite, il faut absolument parler, parler à une personne que je connais,quelqu'un qui fera le trait d'union avec la terre, en général, celle qui a cette dure tache de me ramener sur terre, c'est ma petite soeur. Petite, n'exagérons rien, un an de moins, mais les pieds bien ancrés sur terre, elle.

Et pourtant elle pourrait témoigner, dans le passé, avoir connu ces mêmes phénomènes que l'on appelle LA DECORPORATION et qui, quand ils se produisent la nuit sont assez étranges, telles qu'elle les a vécu. Mais à chacune son vécue et son histoire, moi, c 'est le jour.

Un jour, une astrologue romaine que j'avais consulté pendant un séjour en italie, m'a dit que seul les grands médiums sont capables de se décorporiser. J'ai peut être cette faculté, mais pour l'instant n' étant pas souhaitée, m'empoisonne la vie. Aprés tout, quand j'aurais envie de connaitre cette douce sensation dont parle certains, je leur ferai signe. Pour l'instant c'est une véritable peur chez moi qui me paralyse à chaque manifestation de ce type. D'ailleurs, un jour, cela me ménera peut être avec une rencontre du TROISIEME TYPE.

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Sam Palavas
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